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Journée de la Résilience "Tous résilients face aux risques"
L’alerte et l’information des populations sont assurées par le maire, en sa qualité d’autorité de police, par tous les moyens dont il dispose.
Le maire est informé par le préfet du département sur les risques naturels ou technologiques pouvant survenir ou en cours.
Dans certains cas, le préfet de département peut être amené à alerter directement la population. Par exemple, via le déclenchement des sirènes d’alerte actuellement situées dans 19 communes du département.
Bellefont-La-Rauze
Douelle
Puybrun
Bétaille
Figeac
Saint-Céré
Biars-sur-Cère
Gagnac-sur-Cère
Souillac
Bretenoux
Girac
Tauriac
Cahors
Laval-de-Cère
Vayrac (2)
Carennac
Pradines (2)
Cornac
Prudhomat
Dans d’autres, il appartient à l’industriel d’assurer cette mission d’alerte et d’information des populations impactées par l’activité de l’entreprise.
Le système d’alerte et d’information des populations (SAIP)
Le son de l’alerte se compose d’un son modulé, montant et descendant, de trois séquences de 1 minute et 41 secondes, séparées par un intervalle de 5 secondes.
Le signal de fin d’alerte est annoncé par un signal de 30 secondes.
Le signal d’essai est effectué tous les premiers mercredis du mois à midi. Cet essai de fonctionnement se compose d’un son modulé montant et descendant, d’une séquence unique de 1 minute et 41 secondes.
Comment réagir en cas d’alerte ?
En cas d’alerte, vous devez adopter un comportement réflexe afin de vous mettre en sécurité et faciliter l’action des secours. Par défaut, rejoignez un bâtiment afin de vous protéger et vous informer sur la nature exacte de la crise.
En situation de crise, les réseaux téléphoniques et/ou internet pourraient ne plus fonctionner. La diffusion hertzienne est celle qui a le plus de chance de résister. Les antennes de radio France sont les stations de référence pour obtenir des informations quant à la nature et l’évolution de la crise. Vous pourrez ainsi adapter votre comportement en conséquence.
• Si l’on vous demande de vous confiner : arrêtez la climatisation, le chauffage et la ventilation, bouchez les ouvertures (fentes, portes, aérations, cheminées…) afin de vous protéger d’une éventuelle pollution de l’atmosphère.
• ou, sur ordre des autorités, évacuer. Tenez-vous prêts à évacuer dans les plus brefs délais. Afin de vous préparer au mieux à une évacuation, la brochure « Je me protège en famille » aide à la constitution anticipée d’un kit d’urgence.
De manière générale
• Ne restez pas dans un véhicule.
Il faut libérer les voies de circulation pour faciliter l’action des secours. Un véhicule donne une fausse impression de sécurité. En cas d’inondation par exemple, 30 cm d’eau suffisent pour emporter une voiture et elle ne résiste pas à la chute d’un arbre.
• Ne restez pas près des fenêtres.
Certaines circonstances (comme des explosions, des vents violents) peuvent briser les vitres et blesser les personnes à proximité.
• N’ouvrez pas les fenêtres pour savoir ce qui se passe dehors.
Le signal d’alerte peut être déclenché en raison d’une pollution de l’air (nuage toxique, etc.). Le confinement est alors indispensable pour se protéger.
• N’allumez pas une quelconque flamme.
Une pollution de l’air (nuage toxique, produits chimiques) peut-être inflammable. Ne prenez pas le risque de déclencher une explosion tant que la nature du danger n’est pas parfaitement identifiée.
• Ne quittez pas votre abri sans consigne des autorités.
Le signal d’alerte a pour objectif de mettre la population en sécurité. Tant que l’alerte n’est pas levée (son continu de sirène de 30 secondes), quitter l’abri vous expose au danger.
• Ne prenez pas l’ascenseur.
Les évènements climatiques peuvent entraîner des coupures d’électricité et des pannes d’ascenseur. Les personnes s’y trouvant risqueraient donc d’y être piégées.
• Ne revenez pas sur vos pas.
En général et notamment en cas d’inondation ou de rupture de barrage, ne revenez jamais en arrière, les phénomènes rapides peuvent vous piéger et vous pouvez vous retrouver en danger, au milieu des eaux, par exemple.
Dans les secteurs situés en aval des ouvrages hydrauliques, si la corne de brume retentit, vous devez :
• Évacuer et gagner le plus rapidement possible les points hauts les plus proches cités dans le plan particulier d’intervention (PPI) de l’ouvrage . A défaut, rejoindre les étages supérieurs d’un immeuble élevé et solide ;
• En cas de rupture d’un ouvrage hydraulique (barrage, ...), les zones situées en aval sont inondées en quelques minutes. L’évacuation ou, à défaut, l’accès à une hauteur doit donc être immédiat dès que l’on entend la corne de brume.
• Attendre les consignes des autorités ou le signal de fin d’alerte (son continue de 30 secondes) pour quitter les points hauts. L’évaluation du danger est difficile. Un piéton et une voiture peuvent être emportés par des flots de seulement 30 cm de hauteur. Attendre les consignes ou le signal de fin d’alerte vous protège du danger.
Télécharger l’affiche "Savoir réagir à l’alerte lors d’une crise majeure" (format pdf - 164.9 ko - 12/10/2022)